Après le Blackberry, la mort…

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Publié 24/04/2007 par Gérald Fillion

Paul et Pauline, un mardi soir dans leur condo du centre-ville de Toronto…
– T’as vu, Pauline?
– Quoi, mon ti-Paul, qu’est-ce qui se passe?
– Ben, mon Blackberry marche pu… Voyons, je comprends pas ce qui se passe là…
– Ah, mon Paul, qu’est-ce qu’on va faire?
– Je le sais ben pas Pauline, je le sais ben pas…
– Paul, est-ce que tu penses qu’on est victime d’une attaque terroriste?
– Fais-moi pas peur, là… J’appelle mon courtier.

Je dramatise à peine l’émoi causé par la panne du réseau du Blackberry, ce petit bidule qui empêche les gens de se parler de vive voix et de s’appeler comme ça tout bonnement, petit bidule créé par le groupe canadien Research in Motion.

Il y a 8 millions d’abonnés et vous en êtes peut-être un ou une. Politiciens, avocats, courtiers, con-seillers financiers, journalistes, professionnels de toutes sortes adorent le Blackberry qui permet de prendre ses courriels à distance, de répondre aussi à n’importe qui n’importe quand, de naviguer sur Internet et, accessoirement, de parler au téléphone!

Cet objet est le symbole même de notre rythme de vie: toujours plus vite, toujours plus efficace, instantané, maintenant, NOW. Pour bien des gens, le Blackberry est devenu aussi indispensable que la lampe au-dessus de la table de la cuisine, l’eau chaude dans la douche du matin, l’air climatisé un 20 juillet au centre-ville de Toronto.

Les technologies évoluent rapidement et nous rendent totalement dépendants. On arrive à peine à s’imaginer sa vie avant Internet, Google, le cellulaire, le télécopieur, le câble et le grille-pain automatique. Comment on faisait, dites-moi? Qu’est-ce qu’on faisait? On se parlait un peu plus, on s’appelait avec notre bon vieux téléphone branché au mur, on s’écrivait aussi des lettres. Savez-vous encore écrire? On faisait brûler nos toasts aussi…

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Hausse du taux d’inflation

Le taux d’inflation est passé de 1,6% en février en Ontario à 1,8% en mars. C’est essentiellement l’augmentation du prix de l’essence qui a fait pression sur les prix dans la province. De mars 2006 à mars 2007, le prix de l’essence a fait un bond de 10 cents au Canada. Voici le taux d’inflation pour quelques villes ontariennes avec la statistique du mois précédent:
Ottawa: 2,0% (1,7)
Toronto: 1,7% (1,5)
Thunder Bay: 1,1% (0,9)

TPG s’en prend à Fortier

Une entreprise de services informatiques d’Ottawa, TPG Technology, accuse le ministre des Travaux publics Michael Fortier d’avoir favorisé le groupe montréalais CGI dans un récent appel d’offres pour un contrat de 400 millions $ de services informatiques. TPG affirme que sa candidature n’aurait pas dû être rejetée, affirmant répondre aux exigences de l’appel d’offres.

Le groupe CGI a répliqué en disant que les accusations de son concurrent étaient sans fondement. Le ministre Fortier, qui a déjà eu des liens d’affaires avec l’ex-pdg de CGI Serge Godin, rejette catégoriquement les allégations de TPG.

Les Tanguy économisent…

La meilleure façon d’avoir les moyens pour accéder à la propriété, c’est de vivre chez maman et/ou papa le plus longtemps possible! Selon un sondage effectué par la Banque de Montréal et publié la semaine dernière, près de 30% des Canadiens de 21 à 34 ans vivent toujours chez leurs parents dans le but d’économiser et d’acheter éventuellement une maison.

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Et vous savez quoi? C’est à Toronto qu’on retrouve le plus grand nombre de ces jeunes… Faut dire que dans la Ville-Reine, ça prend des reins financiers particulièrement solides pour acheter une propriété!

Gérald Fillion est journaliste spécialisé en économie à Radio-Canada. Consultez son carnet: www.radio-canada.ca/carnet.

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