
Ben-Hanniel Chérette récipiendaire du Prix Micheline Saint-Cyr
Le mardi 20 mars, Ben-Hanniel Chérette s’est vu remettre le Prix Micheline Saint-Cyr au Départemenent d’Études françaises de l’Université York pour sa nouvelle intitulée Ma pluie. Quatre étudiants de York ont participé au concours. Leurs nouvelles ont été soumises anonymement à l’évaluation d’un jury externe, composé de trois écrivains: Marguerite Andersen, Didier Leclair et Antonio D’Alfonso. Didier Leclair était notamment présent sur place lors de la remise du prix. Il a lu des extraits de son oeuvre finaliste au Prix du Gouverneur général, Ce pays qui est le mien. La nouvelle de Ben-Hanniel Chérette sera publiée prochainement dans la revue […]

Qu’est-ce qui motive une personne à écrire?
Depuis plus de 25 ans, Paul Savoie se consacre à l’écriture et suit de près le processus de création des écrivains francophones de l’Ontario, de l’Acadie et de l’Ouest canadien. Comme il aime savoir ce que ses collègues-auteurs pensent de l’acte de création littéraire, Savoie a décidé de les interroger, de gratter derrière la surface, d’essayer de comprendre ce qui motive un écrivain, ce qui définit sa démarche. Il a interrogé 20 personnes et a publié le fruit de ces entretiens dans un ouvrage intitulé Acte de création. Dans une chronique comme celle-ci, je ne peux évidemment pas résumer ce […]
Toronto mise en mots par ses auteurs
Le 21 octobre, à la succursale North York de la Bibliothèque publique de Toronto, Paul-François Sylvestre a expliqué comment une dizaine d’écrivains torontois ont dépeint la Ville Reine dans leurs romans, contes et nouvelles. Ces écrivains ne sont que la pointe de l’iceberg et ils en font voir de toutes les couleurs. Toronto est avant tout une ville méconnue, voire mal-aimée. De toutes les villes canadiennes, on dit que Toronto est celle que les Canadiens aiment le plus… détester. Dans son roman intitulé Noëlle à Cuba, Pierre Karch campe un personnage qui est étonné de rencontrer un Torontois qui parle […]
Ma première fois…
L’Association des musées de l’Ontario vient de lancer son tout premier Insider’s Guide to Ontario Museum. Selon la directrice générale, Marie G. Lalonde, ce carnet de 72 pages se veut un reflet de la très grande variété de musées en Ontario; il propose aussi une foule d’idées pouvant guider toute personne soucieuse de découvrir le merveilleux monde des musées. Ce nouveau Guide présente une douzaine de courts textes racontant «ma première fois» ou «ma première visite d’un musée». Les textes sont signés par des gens tels que Margaret Atwood, Atom Egoyan et Michael Redhill. On y retrouve trois contributions franco-ontariennes, […]
La face cachée du Toronto francophone
Invité de la Société d’histoire de Toronto, Paul-François Sylvestre a prononcé une causerie dans le cadre de la Semaine de la francophonie le 24 mars. Il a choisi de présenter un florilège de ces personnalités franco-torontoises qui passent souvent inaperçues. Il y a des noms qui s’imposent tout de go parce que des institutions ou des rues portent leur nom. C’est le cas d’Étienne Brûlé, de Mgr de Charbonnel, de Jacques Baby (Baby Point), de Laurent Quetton de Saint-Georges (rue St. George), d’Omer Deslauriers et de Laure-Rièse. Ces exemples ne constituent que la pointe de l’iceberg. Une douzaine d’athlètes, artistes […]

Quand le Collège Massey sensibilise les anglophones aux défis des francophones
Le 6 mars dernier, en marge du mois de la Francophonie, l’Université de Toronto, via le Collège Massey, a organisé une conférence visant à construire des passerelles entre les communautés francophones et anglophones, tout en favorisant une meilleure compréhension de la part des seconds s’agissant des défis actuels auxquels font face les premiers. Une fois n’est pas coutume à Toronto, on cause effet positif du français sur la communauté anglophone. Mieux que cela, l’initiative provient d’une anglophone en la personne de Sandhya Mylabathula, à la tête de la programmation française au Collège Massey et récemment nommée ambassadrice de la francophonie des […]

Du Congo au Canada, l’élégance en prend pour son rhume
Écrivain d’origine congolaise, Pierre Minkala-Ntadi travaille à Saint-Boniface (Manitoba). Il crée un personnage-narrateur qui nous entraîne dans un constant chassé-croisé entre l’Afrique et le Canada. Ce jeune Adolphe nous en fait voir de toutes les couleurs. Adolphe vit à Brazzaville et est un adepte de la SAPE (Société des ambianceurs et des personnes élégantes). Il s’habille avec de grandes marques telles que Chanel, Hermès, Gucci, Rolex, Dior, Giorgio Armani, Hugo Boss, Louis Vuitton, Versace, etc. Adolphe sait qu’il a été adopté, «mais que je sois substitué à une autre personne, cela était incompréhensible pour moi». Il arrive à la conclusion […]