Un outil pour promouvoir la littérature franco-ontarienne en classe
Qui de mieux que les auteurs eux-mêmes pour cultiver le goût de la lecture chez les jeunes? C’est l’idée du projet Lire en Ontario lancé le 7 novembre dernier. Soutien à la littérature franco-ontarienne et à l’enseignement, l’initiative donne lieu à un site vitrine offrant des fiches pédagogiques et des ateliers d’écriture animés par les écrivains. De quoi promouvoir, aussi, l’appropriation culturelle. Le site lireenontario.ca rend la littérature franco-ontarienne palpable auprès des jeunes. Le projet est le résultat d’un partenariat entre le Regroupement des éditeurs franco-canadiens (RÉFC) et l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français (AAOF) qui souhaitaient renverser la […]
L’exploration de l’Europe au 19e siècle… par les Autochtones
Saviez-vous que plusieurs groupes d’Autochtones et de Métis sont venus explorer l’Europe occidentale au 19e siècle? Plusieurs chercheurs tels que Donald Smith, Kate Flint, Coll Trush ou encore Cécilia Morgan se sont emparés de cette histoire très peu connue, en étudiant les représentations qu’avaient les Européens de ces indigènes, et l’inverse. L’image pré-conçue de «l’Indien» évolue à mesure que les Européens rencontrent de véritables Autochtones. Les chercheurs remarquent à la fois une relative reconnaissance de leurs réalités, mais aussi la permanence du stéréotype du «sauvage», un terme alors beaucoup moins péjoratif qu’aujourd’hui. Ce mercredi 21 novembre à l’Alliance française, l’historienne […]
De Blaise Pascal à Maurice Henrie
Maurice Henrie a remporté tous les prix littéraires en Ontario français: Prix de la Ville d’Ottawa, Prix Le Droit, Prix du Salon du livre de Toronto, Prix des lecteurs de Radio-Canada, Prix Trillium. Il a publié dix-huit ouvrages (romans, nouvelles, récits, essais) et le plus récent nous le montre tel qu’il pense: Donc je suis. À la veille du Salon du livre de Toronto, Henrie nous propose vingt-cinq courts essais philosophiques d’un Franco-Ontarien qui mêle allègrement contemplation, opinion et souvenir. En exergue de chaque essai, il y a une citation de la grande littérature : Homère, Pascal, Boileau, Perrault, Saint-Exupéry, etc. […]
L’écriture impulsive de Didier Leclair
Didier Leclair a rédigé huit romans sans jamais faire un plan, presque toujours de façon impulsive. Les réseaux sociaux activent le côté artistique chez lui. Et il aime écrire en écoutant du jazz. Voilà quelques-unes des anecdotes qu’il a partagées lors de la rencontre Croisée des mots, le 15 novembre, à la Bibliothèque publique de Toronto. L’échange était animé par Cynthia-Laure Etom, chroniqueuse à CHOQ-FM, et organisé en partenariat avec l’Association des auteurs et auteures de l’Ontario français. Toronto a pris sa place Né à Montréal de parents rwandais, Didier Kabagema, de son vrai nom, a choisi de signer tous […]
Seriez-vous un(e) oulipien(ne) qui s’ignore?
Non, il ne s’agit pas d’olympiens ni d’olympiennes, mais bel et bien d’oulipiens et d’oulipiennes. Vous vous demandez peut-être ce que cela pourrait bien manger en hiver. Sachez que le mot Oulipo est l’acronyme d’Ouvroir de littérature potentielle, un groupe littéraire fondé en 1960 par un petit nombre de mathématiciens et d’écrivains français. Cela devrait piquer la curiosité des parents et des enseignants, toujours à la recherche de matériel pour promouvoir la numératie et la littératie chez les jeunes. Contraintes L’Oulipo poursuit un objectif principal: la création littéraire par des contraintes. Le groupe applique ces contraintes à des textes littéraires […]
Gilles Archambault a tenu un journal intime de citations
Depuis une cinquantaine d’années, Gilles Archambault a inscrit des phrases (citations) dans un carnet bleu, sur des thèmes qui lui sont chers, comme l’amour, l’amitié, la tendresse, le passage du temps et la façon d’accueillir la vie. Cela donne En toute reconnaissance, carnet de citations plutôt littéraires. La très grande majorité des citations provient d’auteurs français, notamment Stendhal et Flaubert, mais aussi Marcel Arland, Louis Calaferte, Henri Calet et Jean-Claude Pirotte. Il y a aussi plusieurs traductions d’écrivains italiens, espagnols/catalan, anglais/américains. Sur environ 150 auteurs cités, j’ai reconnu moins d’une dizaine de Québécois, dont Brault, Grandbois, Major, Pilon et Ricard. […]
Chateaubriand, précurseur du romantisme
On ne saurait laisser passer sans le souligner, en cette année 2018, le 250e anniversaire de naissance de François-René, vicomte de Chateaubriand, un des grands noms de la littérature française, qui se classe avec Molière, Rousseau, Balzac, Racine, Corneille et bien d’autres dans les programmes d’étude de la littérature française de par le monde. Ses Mémoires d’outre-tombe ont fait le tour du monde, que ce soit dans la version française ou dans une traduction, en anglais, italien, japonais, néerlandais, par exemple. Il est considéré comme le précurseur du romantisme. Saint-Malo Chateaubriand est né le 4 septembre 1768 dans la célèbre […]
Spatialismes et réalismes en sculpture et en peinture
Avec leur Petite Collection, les éditions Taschen nous permettent de disposer de trois nouveaux livres qui ne peuvent qu’agrémenter nos loisirs: Fontana, Botero, Rubens, que leur talent rapproche, que leur diversité éloigne. Lucio Fontana Ce peintre italien est né le 19 février 1899 en Argentine. Son père est italien et sculpteur et sa mère, une Argentine d’origine italienne, est une actrice de théâtre. La petite enfance de Lucio se passe en Italie. Il apprend la sculpture auprès de son père. À 22 ans, en 1921, il retourne en Argentine où il travaille comme sculpteur. En 1927 il retourne en Italie […]
Aurélie Resch décroche le prix Trillium
La chroniqueuse de voyages et écrivaine Aurélie Resch a décroché jeudi soir le prestigieux prix littéraire Trillium de l’Ontario pour son recueil de nouvelles Sous le soleil de midi, publié chez Prise de parole. «Cette année, le prix braque les projecteurs sur un genre peu reconnu en littérature franco-ontarienne, la nouvelle, et encourage ainsi les auteurs de récits courts», a commenté l’heureuse élue. La Française d’origine, qui habite à Toronto depuis plusieurs années, évoque notamment «l’exil, la quête identitaire et les choses qui devraient se passer autrement» dans ses nouvelles. Le prix de poésie francophone, lui, a été remporté par […]
Gabriel Osson élu à la présidence de l’AAOF
Réunis en assemblée générale annuelle à Ottawa le 9 juin, les membres de l’Association des auteurs et auteures de l’Ontario français (AAOF) ont élu un nouveau conseil d’administration, et c’est le Torontois Gabriel Osson qui devient président pour les deux prochaines années. «Une de mes priorités sera le développement d’une politique du livre et de la lecture en Ontario français. À cet égard, je serai prochainement en contact avec le ministère de la Culture, le ministère de l’Éducation et les conseils scolaires, tant publics que catholiques.» Le nouveau président souhaite aussi encourager «un virage vers les auteurs émergeants» et espère […]
À la recherche de la liberté dans la littérature francophone
Pour le Littré, la liberté c’est le pouvoir d’agir ou de ne pas agir. Mais les formalités du dictionnaire n’empêchent pas les écrivains – passés ou futurs – d’en donner leur interprétation. Qu’elle soit politique, quotidienne ou territoriale, la liberté a bien fait couler d’encre. Des conditions de vie au goulag à la cigarette féminine émancipatrice, nous avons feuilleté une littérature francophone qui voit dans la recherche de la liberté une quête de l’identité en ce pluvieux dimanche 3 juin. C’est en tout petit comité que l’émission Quatrième de couverture créée par L’écriture en mouvement et animée par Anne Forrest-Wilson […]
Le point sur le point-virgule
L’emploi du point-virgule, ce signe de ponctuation à mi-chemin entre la virgule et le point, n’est pas de tout repos. Et pour cause! Avant la fin du XVe siècle, il jouait le rôle de point d’interrogation, puis de point tout court. Par la suite, le point-virgule a servi à marquer une pause moins longue que le point, mais plus longue que la virgule. Très populaire au XVIIe siècle, il séparait les différentes parties d’une réflexion, marquant ainsi la finesse de l’esprit. Cependant, à la fin des années 1700, ce signe était souvent remplacé par les imprimeurs, au grand dam de […]