G20: une protestataire condamnée a eu un rôle limité

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Publié 29/05/2012 par Colin Perkel (La Presse Canadienne)

à 20h39 HAE, le 28 mai 2012.

TORONTO – Une protestataire ayant plaidé coupable de méfaits en marge du G20 et de s’être dissimulée sous un déguisement a eu un rôle de meneuse limité dans le vandalisme ayant marqué le sommet, il y a deux ans à Toronto, a déterminé le juge, lundi.

Dans sa décision, le juge de la Cour supérieure de l’Ontario John McMahon a admis que Kelly Pflug-Back, de Guelph, en Ontario, avait à un moment donné des instructions à des vandales vêtus de noir alors qu’ils brisaient des vitres sur la rue Yonge.

La Couronne a argué que Kelly Pflug-Back avait tenu un rôle de leader devant être considéré comme un «facteur aggravant» dans le prononcé de sa peine.

La jeune femme dans la vingtaine a plaidé coupable en février à des accusations d’avoir revêtu un déguisement et sept chefs de méfaits de plus de 5000 $.

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Les observations finales sur la peine se tiendront le 13 juillet, alors que la Couronne devrait réclamer de 18 à 24 mois, tandis que la défense souhaite une peine avec sursis.

Lors des audiences pré-sentences de lundi, la Couronne a tenté de démontrer que Kelly Pflug-Back était l’une des «têtes dirigeantes» des actes de vandalisme au centre-ville de Toronto.

Seul témoin de la Couronne, le constable détective Andrew Hassall a affirmé que la jeune femme avait crié de se hâter, alors que plusieurs membres du groupe Black Bloc avaient vandalisé une vitrine d’une boutique Bell.

Environ quatre ou cinq vandales, qui se trouvaient à la fin du peloton d’un large groupe de protestataires, ont alors arrêté leur progression devant un magasin de parfums à proximité.

«Laissez tomber. Nous voulons seulement de grandes entreprises», aurait dit Kelly Pflug-Back, selon M. Hassall.

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«Ils ont épargné le commerce après que Mme Pflug-Back eut dit ces mots», a soutenu le constable.

Le groupe a ensuite pris pour cible un Tim Hortons, a-t-il témoigné.

Dans des vidéos ainsi que des photographies prises par M. Hassall, la jeune femme est vêtue de noir et son visage est caché.

En cour, des images ont montré la participation de Kelly Pflug-Back à certains actes de vandalisme.

Le constable a dit avoir écrit de mémoire les mots empruntés par la jeune femme seulement quelques mois après les incidents.

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Le juge a dit croire le témoignage de l’agent.

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