à 19h30 HAE, le 22 avril 2012.
MONTRÉAL – Les oreilles des conservateurs fédéraux et des libéraux du Québec, dont les représentants brillaient par leur absence lors de la grande marche organisée pour le Jour de la Terre, ont dû bourdonner à plusieurs reprises, dimanche après-midi.
Retrait du protocole de Kyoto, exploitation des gaz de schiste, Plan Nord: politiciens de l’opposition, artistes et quidams ont dénoncé à l’unisson certaines des politiques préconisées par les deux partis au pouvoir sur les scènes fédérale et provinciale. Le rassemblement a réuni environ 250 000 personnes au centre-ville de Montréal, selon les organisateurs, qui avaient nolisé un hélicoptère afin de capter en images le déroulement de la manifestation.
Avant le départ de l’imposant cortège, le chef néo-démocrate, Thomas Mulcair, et la leader du Parti québécois, Pauline Marois, ont participé à la signature symbolique du protocole de Kyoto sur la place des Festivals, point de ralliement des manifestants.
«Le Canada est en train de se démarquer sur la scène mondiale par son retrait du protocole de Kyoto, le jour même où la Chine a signifié son acceptation de mesures contraignantes. Nous sommes le seul pays au monde en train de reculer sur ce dossier», a dénoncé M. Mulcair, qui était entouré de nombreux députés néo-démocrates du Québec.