Un Québécois de Hong Kong retrouve ses fans à Toronto

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Publié 27/07/2015 par Manon Bodel

Il est venu de Hong Kong pour faire vibrer son public canadien sur des airs de jazz mélancoliques. Après un passage au festival de jazz de Montréal, Sylvain Gagnon a décidé de s’arrêter un court instant à Toronto, le 11 juillet, au Musedeum (401 Richmond Ouest).

Dans une ambiance intime, les quelques mélodies jouées par les talentueux musiciens ont transporté leurs admirateurs dans une douce rêverie, le temps d’une soirée.

Bercé par la lumière tamisée et la voix langoureuse de Geneviève Marentette, le public se laisse envoûter par des sons harmonieux et les incroyables performances des artistes, venus présenter leur dernier album, Blue Moon. Un joli mélange de pièces asiatiques, européennes et américaines.

Ayant beaucoup voyagé à travers le monde, Sylvain Gagnon, originaire du Québec, s’est établi à Hong Kong au cours de l’année 2000. C’est dans cette métropole chinoise qu’il a rencontré les artistes qui l’ont accompagné sur scène à Toronto.

«Yoyong Aquino est un musicien philippin qui habite à Hong Kong. Geneviève y a vécu également. Ce soir, tout le monde se retrouve, on aurait pu appeler ce concert ‘la tournée des retrouvailles’», commente-t-il.

Unis par leur amour commun pour Hong Kong, ces derniers n’hésitent pas à nous faire voyager, à travers leurs mélodies, dans les lointaines contrées chinoises.

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Un morceau est chanté en cantonais tandis qu’un deuxième évoque les chevaux galopant dans les plaines mongoliennes. Pour Migrating Bird, Sylvain Gagnon s’est inspiré de l’immigration des Chinois désireux de quitter la campagne pour rejoindre la ville.

Mais Hong Kong n’est pas la seule source d’inspiration du bassiste. D’autres chansons ont été composées au cours de ses voyages en Amérique du Sud, en particulier au Brésil.

Depuis son premier album en 1991, Sylvain Gagnon a parcouru beaucoup de chemin. Aujourd’hui devenu un des piliers de la scène musicale à Hong Kong, le bassiste entend bien poursuivre sa carrière à travers le monde.

«Je ne compte pas revenir m’installer au Canada, je continuerai à vivre à Hong Kong, où j’ai souhaité m’établir en partie pour le climat chaud, et à revenir régulièrement dans mon pays natal pour voir ma famille. Mon objectif est de me forger une carrière internationale en Asie, en Europe, en Amérique et peut-être aussi en Afrique.»

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