Tabac et Snapchat: d’une dépendance à l’autre

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Publié 13/03/2017 par Agence Science-Presse

Peut-on mettre dans le même panier la dépendance à une drogue et à une technologie? Notre cerveau a-t-il à ce point besoin d’un «stimulant» pour rester éveillé? À ces deux questions, le psychologue Adam Alter répond par l’affirmative dans un livre intitulé Irresistible : Why we can’t stop checking, scrolling, clicking and watching.

Il n’est pas le premier à pointer le fait que, dans notre cerveau, c’est la zone du plaisir qui adore que nous recevions des «j’aime» et que nous «partagions» frénétiquement. Mais à Facebook et Instagram, il ajoute Netflix et toutes les applications susceptibles de nous ramener à notre téléphone.

C’est une «dépendance comportementale» qui, pour beaucoup de gens, aurait remplacé la «dépendance chimique» de jadis — tabac, drogues ou alcool.

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Est-ce un gain? Ça reste à prouver, dans la mesure où le mot «dépendance» désigne quelque chose qui nous procure du plaisir à court terme, mais qui mine notre bien-être à long terme.

Et ce n’est pas comme si nous pouvions facilement passer outre: notre cerveau semble programmé pour aller chercher ce qui nous procurera du plaisir — et lui fera recevoir en récompense un flot de dopamine.

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