Les Palmes académiques à Marc Cormier

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Publié 01/03/2016 par François Bergeron

Le fondateur de SOS Devoirs, l’enseignant Marc Albert Cormier, a été fait chevalier dans l’Ordre des Palmes académiques, une décoration française qui date de Napoléon.

C’est l’ambassadeur de France au Canada, Nicolas Chapuis, qui lui a remis les insignes et donné l’accolade samedi, à la résidence officielle du consul Marc Trouyet à Toronto.

Plusieurs dignitaires, amis, collègues, deux anciennes élèves de Marc Cormier et son épouse Shannonn sont venus l’applaudir et le féliciter. Deux de ces Torontois sont originaires, comme lui, des petites îles françaises de Saint-Pierre-et-Miquelon près de Terre-Neuve.

M. Cormier, qui est aussi président de l’Union des Français de l’étranger et conseiller consulaire, c’est-à-dire élu des ressortissants français en Ontario et au Manitoba auprès du consulat, s’est longtemps fait le promoteur de Saint-Pierre-et-Miquelon dans la métropole. En plus de ses fonctions chez SOS Devoirs, il gère une entreprise de création de sites web qu’il a baptisée Miquelon.net.

M. Chapuis a d’ailleurs rappelé qu’en raison de la proximité de ces îles, la France est le pays géographiquement le plus proche du Canada avec les États-Unis et la Russie. Le premier ministre Manuel Valls s’y rendra le 18 juin dans le cadre d’une visite au Canada.

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C’est surtout la carrière académique de Marc Cormier qui est récompensée par les Palmes, la plus vieille distinction non-militaire française.

M. Cormier a étudié la biologie à Bordeaux avant de s’installer à Toronto dans les années 1990. Il a enseigné les mathématiques et les sciences avant de se spécialiser dans l’aide aux élèves en difficulté ou surdoués. SOS Devoirs travaille aujourd’hui avec tous les conseils scolaires franco-ontariens, de même qu’avec des écoles du Nouveaux-Brunswick, du Manitoba, de la Saskatchewan et du Yukon.

Polyglotte (français, anglais, espagnol, allemand, mandarin, basque et… «14 tons de St-Pierrais»), sa mère irlandaise du Cap-Breton était enseignante. Il mentionne Carl Sagan et Hubert Reeves comme influences importantes.

Dans son petit discours de remerciement, M. Cormier a décrit l’éducation, citant William Butler Yeats, «non pas comme un seau qu’on remplit, mais bien comme un feu qu’on allume».

Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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