Le folk fransaskois d’Anique Granger ratisse large

Franco-Fête

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Publié 21/07/2015 par Manon Bodel

Elle a le rythme dans la peau. Mercredi dernier, c’était au tour de la Fransaskoise Anique Granger de monter sur la scène de Franco-Fêteau Yonge-Dundas Square pour rassembler le public multiculturel de la métropole autour de la musique du Canada français.

Et le défi est réussi. Tandis que des sons à mi-chemin entre le rock et le folk s’élèvent dans les airs, francophones et anglophones chantonnent et se balancent en cadence. Anique Granger n’hésite pas à les interpeller par des notes d’humour ou à les inviter à participer au spectacle en mêlant les deux langues. Le charme opère: tous restent attentifs à ses mélodies du début jusqu’à la fin.

Les chansons jouées sur scène mercredi dernier proviennent principalement de son dernier album, Aimer comme une émeute, lancé un peu plus tôt cette année, en avril, que l’artiste décrit comme «du folk bien enrobé avec plus de mordant».

S’estimant chanceuse de participer à Franco-Fête cette année, Anique Granger en profite pour promouvoir sa dernière création d’un tout nouveau genre.

«Aimer comme une émeute est très centré autour des relations. Il contient plus de chansons d’amour que d’habitude. Les précédents albums étaient davantage construits autour de métaphores d’instruments», explique-t-elle en entrevue à L’Express.

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Ce sont ces derniers qui lui ont permis de se faire un nom au Canada et à l’étranger. Alors que Pépins a lancé sa carrière, Les outils qu’on a lui a permis de recevoir certaines distinctions, dont une nomination au Gala des prix Trille Or en 2013, dans la catégorie Meilleur album de l’Ouest canadien, et le titre de Finaliste aux Canadian Folk Music Awards en 2012, dans la catégorie Album francophone de l’année.

Entourée de Rick Haworth au pedal steel, de Simon Blouin à la batterie, de Pierre-Olivier Gagnon à la basse et de Julie Themens aux claviers, la jeune artiste espère bien poursuivre dans cette lancée.

Si elle ne travaille actuellement sur aucune nouvelle chanson, elle prévoit de renouveler ses fructueuses collaborations d’artistes et, surtout, de revenir plus souvent à Toronto pour essayer d’y conquérir un nouveau public.

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D’autres articles sur Franco-Fête dans L’Express.

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