34 merveilles du monde à la TFS

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Publié 27/04/2015 par Darnace Torou

On connaissait les sept merveilles (architecturales) du monde antique, dont il ne subsiste aujourd’hui que la pyramide de Keops.

On connaît aussi les sept merveilles de la nature, à l’initiative de la fondation suisse New Seven Wonders Foundation qui a nommé l’Amazonie, la baie d’Halong au Vietnam, les chutes d’Iguazu au Brésil et en Argentine, l’île de Jeju en Corée du Sud, l’île de Komodo en Indonésie, la Montagne de la Table en Afrique du Sud, le Parc national de la rivière souterraine de Puerto Princesa aux Philippines.

Toronto French School, pour sa part, a eu le privilège de présenter du 20 avril au 24 avril l’exposition Nature: les 34 merveilles du monde lancée pour la première fois le 20 décembre 2013. Cette exposition s’inscrivait aussi dans le cadre du Jour de la Terre (22 avril) marquant, tous les ans l’anniversaire de la naissance, en 1970, du mouvement environnemental tel qu’on le connaît aujourd’hui.

Cet évènement, réalisé à l’initiative du Club Globe, a pu avoir lieu avec la collaboration de l’ambassade de France au Canada et de son consulat à Toronto. Deux maîtres de cérémonie, Cathérine Chang et Thielman Quinlin, responsables des élèves (les préfets) impliqués dans l’environnement, ont animé la soirée.

C’est Pascal Canfin, ministre français chargé du Développement, qui a officiellement inauguré cette exposition qui couvre ces «34 merveilles du monde», en fait 34 régions, où se concentre la plus grande partie de la biodiversité mondiale, particulièrement menacée par les activités humaines.

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Cette exposition est le fruit d’une collaboration entre le magazine Terre Sauvage, la Ligue pour la protection des oiseaux et le Fonds de partenariat pour les écosystèmes critiques, avec le soutien de l’Agence française de Développement.

La chargée de coopération audiovisuelle au Consulat de France, Lucie Carette, a saisi l’occasion pour rappeler que son pays allait accueillir et présider la 21è Conférence des États Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, du 30 novembre au 11 décembre 2015. Selon elle, «nous sommes la première génération à prendre conscience du problème, mais la dernière génération à pouvoir agir»!

Les petits plats dans les grands

TFS a viré au vert depuis quelques années et ne rate pas l’occasion de mobiliser la communauté sur les projets environnementaux susceptibles d’éveiller les consciences aux défis et, du coup, continuer à préparer les élèves au monde adulte comme citoyens canadiens et citoyens du monde.

Ainsi, et sans jeu de mots, on a mis les petits plats dans les grands. Le chef Igor a, au mieux de ses compétences, sorti la grosse artillerie pour satisfaire les papilles gustatives les plus exigeantes. Il a proposé un menu composé essentiellement de ressources locales, une façon d’encourager et de soutenir nos producteurs.

L’auditoire a littéralement bu les paroles de Michael Sacco, fondateur de ChocoSol, une entreprise communautaire et sociale centrée sur le cacao et la production du chocolat.

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Il se définit comme étant plus dans l’alimentation, la justice sociale, l’écologie que les affaires. Un éco-preneur, dit-il. Ainsi, il a défendu les enfants travaillant avec leurs parents, en Amérique du Sud, comme un apprentissage des relations humains-nature, un transfert de compétences qu’une simple exploitation. La queue fut longue pour déguster ses chocolats!

Les tympans n’ont pas été déçus par la performance du groupe Running Violet, lauréat du concours «Battle of the Bands» 2012. On reconnaît dans leur répertoire les influences des Rolling Stones, des Beatles et d’autres groupes de rock américains plus jeunes.

Des signes qui ne trompent pas, du côté du public: des tapes de pieds sur le plancher, des têtes qui dodelinent, des doigts qui claquent, des applaudissements après chaque morceau! Running Violet a été, incontestablement, au diapason des spectateurs. Au fil des morceaux, tout le monde s’est mis débout et ce fut la danse!

Des images époustouflantes

La cérémonie a commencé, comme le veut une certaine tradition, par la coupure du ruban entourant les superbes photos, allant des Galapagos à la Polynésie, des montagnes d’Asie centrales aux forêts tempérées des Maldives, selon la couverture du numéro spécial de la revue Terre Sauvage. Une revue très riche que l’on pourrait recommander à tous ceux et celles qui s’intéressent à l’avenir de la Terre.

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En effet, ces 34 images prises par les photographes de l’agence NPL (Nature Picture Library) «nous permettent de nous approprier la beauté de l’univers et son mystère, (….) de nous représenter ces hauts lieux de nature que les scientifiques surveillent avec une attention toute particulière».

Chers humains, vous voici avertis. Traitez mieux notre environnement en méditant ce proverbe sioux Oglala: «Traitez bien la terre: elle ne vous a pas été donnée par vos parents, elle vous a été prêtée par vos enfants. Nous n’héritons pas la Terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ».

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